(Re)découvrir un musée pour 2 personnes
Le Louvre, Orsay... leurs noms nous sont familiers, mais nous mesurons bien mal les innombrables trésors qu’ils renferment. Offrez quelques heures privilégiées avec les œuvres les plus iconiques comme les plus intimes et méconnues, loin de la foule.
Le bénéficiaire pourra choisir une visite parmi les suivantes :
Dieux et démons du Louvre
Mille ans, c’est ce qu’a duré le Moyen-Âge. Un fresque épique, avec en prologue le corps de Clovis que l’on porte en terre, avant même que le mot France existe. Paris point tout juste sous Lutèce et se souvient encore en frissonnant du nom d’Attila. Une saga cruelle qui dessine dans les brumes matinales flottant sur la Seine des têtes de dragons sur la proue des bateaux des Hommes du Nord. Un conte magique où l’Homme se met à pétrir la pierre, le fer et le verre pour ériger des cathédrales splendides et atteindre le Ciel, et pour le comprendre fonde des Universités célèbres dans toute la Chrétienté. Enfin, la chronique d’un long crépuscule, où les hommes rendus fous par la Peste, la guerre et la vengeance seront sauvés par une femme portant l’armure et les couleurs du Dauphin.
Orsay (re)visité
Le XIXème siècle s’est avéré si furieusement fécond qu’il a fallu lui consacrer un musée tout entier... lorsque sept millénaires dorment au Louvre ! Au musée d’Orsay, à peine a-t-on le temps d’établir un style et un code qu’il se trouve aussitôt quelques enragés pour tout briser, tout transgresser et tout dépasser. À peine le bourgeois s’est-il laissé envoûter par les lascives – et dociles – odalisques des orientalistes qu’on vient le secouer avec la réalisme sans fard de Courbet et les audaces de Manet. Outré, il n’a pas le temps de remettre son haut-de-forme qu’un torrent de couleurs nouvelles et de lumières éclatantes lui sont jetées au visage par les impressionnistes. Puis, Matisse et Gauguin s’émancipent de la forme même. Orsay, c’est la révolution permanente.
Le Louvre (re)visité
Labyrinthe éreintant pour certains, trésor infini pour d’autres, il faudrait des mois pour prétendre n’avoir fait que jeter un œil à chaque objet du Louvre. On peut vouloir n’admirer que les chefs-d’œuvres méconnus et les perles oubliées du grand public, ou faire face aux icônes pour en savourer toute la profondeur et, souvent, l’ironique célébrité. On peut vouloir s’oublier dans un siècle précis ou dans une culture lointaine. On peut aussi simplement flâner et ne se fier qu’à son propre goût du beau.
Laissez-moi vous entraîner dans les profondeurs de ce que je considère être le plus formidable musée du monde. Nous pourrons errer au gré de vos préférences et de mes conseils. Vous n’avez pas idée de ce qui y dort.
